Contacts : +243 819871213 , +243 895940490 ou E-mail : contact@santesexuelle.cd
Depuis 23 juillet 2020, une vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux. Filmée par la police, elle présente une fille de 12 ans violée par son père. La fille serait ainsi enceinte de quatre mois, selon l'affirmation d'un policier qui parlait derrière la caméra. Seulement, le visage de la victime n’est pas couvert.
Plus grave encore, on voit un des policiers bousculer la
victime en l’arrachant le pagne de son corps, avant de la rapprocher de son
bourreau de père, également interpellé.
Lire aussi: Kinshasa : après un viol, Natacha perd tout désir sexuel
Autant que le viol de ce père sur sa fille, le comportement de ces policiers a choqué le monde.
« Je condamne le comportement de la police vis-à-vis de la fille. Elle est brutalisée et violentée dans son intimité », déplore Robert Wangachumo, activiste des droits des femmes et des jeunes filles au sein de l’Ong internationale Ipas, dans un forum numérique de santesexuelle.cd.
« De plus, les enfants ont droit à la protection de
leur identité. Son visage devrait donc être caché. Devons-nous considérer des
formations appropriées pour la police sur ces aspects ? », suggère Patrick
Djemo, expert en santé sexuelle et reproductive.
Lire aussi : Bukavu: un père enceinte ses deux filles, l'une meurt après un avortement clandestin
« C’est par ignorance que ces hommes en uniforme considèrent la fille comme complice de son bourreau. Cela peut être lié aux traditions », estime Dr. Delphin Katshelewa de l’Association pour le bien-être familiale (ABEF).
Les lois nationales et internationales protègent les victimes des violences sexuelles contre les stigmatisations et discriminations de toute nature. Ces éléments de la police n’ont, en tout cas, pas protégé les droits de cette victime.
Il sied de souligner que dans le cadre du Protocole de Maputo, on peut proposer à cette fille une interruption de cette grossesse issue d’un viol doublé d’un acte incestueux dans une structure sanitaire qualifiée et par des prestataires formés.
Socrate Nsimba
Lire aussi : Stéphanie Bolia: au moins 5 femmes et jeunes filles handicapées sont violées par jour en RDC
Samy mugomba
Je suis intéressé par vos activités étant personnel soignant, infirmier polyvalent du niveau A1, et même temps formé en prise en charge de victime de violence sexuelle et en logosynthese memement, si opportunité prière l'embaucher pour contribuer d'une façon à d'autres à celle ci, merci j'habite à Bukavu avec comme numéro WhatsApp +243897189617
Samy mugomba
Aviez vous une représentation à Bukavu ?