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« Les impacts et les implications de la Covid-19 sont différents pour les hommes et les femmes, et, dans l’urgence sanitaire de cette pandémie, à l’instar de celle d’Ebola, un certain nombre d’impacts sexospécifiques ont émergé. Il s’agit notamment de la perte du pouvoir économique pour les femmes, l’accroissement des violences basées sur le genre », a déclaré la ministre du genre, famille et Enfant, Beatrice Lomeya, à l’occasion de la jouinée internationale de la femme africaine célébrée ce vendredi 31 juillet.
Le Fonds des Nations pour la population (UNFPA)
estime, pour sa part, crucial de veiller à ce que la réaction à la COVID-19
« ne reproduise ni ne perpétue les normes sexospécifiques néfastes, les
pratiques discriminatoires et les inégalités ». L’entité onusienne craint
15 millions cas supplémentaires de violence fondée sur le sexe si le
confinement se poursuit pendant au moins trois mois dans 114 pays à faible et moyen revenu.
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L’UNFPA plaide pour qu’une grande attention soit accordée à la santé et aux droits en matière de sexualité et de reproduction pendant cette crise sanitaire due à la Covid-19, notamment pour garantir des grossesses et des accouchements sans risques.
Les mêmes inquiétudes sont partagées par ONU-FEMME qui fait remarquer que, « de manière perverse », les moyens mis en œuvre pour lutter contre la propagation du virus « créent des situations idéales pour les agresseurs ».
« Unité dans la diversité, lutte contre le racisme et Covid-19 vers l’autonomisation des femmes » est le thème retenu cette année pour cette journée internationale de la femme africaine.
Le 31 juillet rappelle la création en 1962 à Dar es Salaam (Tanzanie) de la première organisation des femmes en Afrique - Conférence des Femmes Africaines- (CFA). Douze ans après, soit en 1974, cette journée internationale a été consacrée lors du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO en anglais) tenu à Dakar, au Sénégal, en reconnaissance de l’engagement d’une pionnière, la Malienne Aoua Keita.
Socrate Nsimba
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