Dr. Mukwege a participé en vidéo-conférence

RDC: bientôt un Fonds de réparations pour les survivantes de violences sexuelles liées aux conflits

Il s’est ouvert ce mardi 30 mars 2021 à Kinshasa, une table ronde sur la mise en place d'un Fonds national de réparations pour les survivants (es) des violences sexuelles liées aux conflits en République démocratique du Congo.
30-Mars-2021

Organisée par Global Survivors Fund (Fonds Mondial pour les Survivantes), la Fondation Panzi et le Mouvement national des survivantes aux violences sexuelles, cette table ronde a pour objectif d'amener les organisations de survivantes et les différents acteurs de la société civile à œuvrer pour la mise en œuvre d'une politique nationale des réparations en faveur des survivants des VSBG en RDC.

Durant deux journées, soit du 30 au 31 mars, quatre (4) sessions se tiendront. Pour la première journée, les discussions ont tourné autour des réparations pour les survivants (es) des violences sexuelles en RDC : bilan et la mise en œuvre d'un Fonds national de réparations pour les survivantes des violences sexuelles en temps de conflits en RDC. Et la 2è journée portera sur les travaux des groupes pour la mise en œuvre d'un Fonds national de réparations pour les survivantes des violences sexuelles en temps de conflits en RDC.

Plusieurs personnalités ainsi qu’activistes de la société civile ont participé à cette rencontre dont le ministre congolais des Droits humains André Lite, la conseillère spéciale du chef de l'Etat chargée des violences sexuelles, Chantal Yelu Mulop.
Dans son mot, le ministre des Droits Humains a qualifié de « terrorisme », les violences sexuelles dans les zones des conflits en RDC.

Il a ensuite rassuré qu’une demande de « pardon » public devrait être fait prochainement par le Chef de l’Etat à toutes les victimes. 

Dans son mot d’ouverture, le Docteur Denis Mukwege qui participait par vidéoconférence, a salué l’ouverture de ces assises et a appelé à la mise en place d'une politique nationale sur les réparations en RDC, avant de lancer un appel à la réforme de la justice et de la sécurité. 

« Les violences sexuelles sont un vrai instrument de déshumanisation aux conséquences dramatiques (...) Il est urgent de mener une réelle politique des réparations », a-t-il dit. 

Rappelons que grâce au projet pilote-RDC du Fonds Mondial de Réparations pour les Survivants (es) de violences sexuelles liées aux conflits, plus de 1000 bénéficiaires recevront des mesures des réparations individuelles et collectives. 

Altesse Makambo


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