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L’agence de Nations Unies a répertorié 398 cas de violences sexuelles dans le premier semestre. D'après le BCNUDH, ces violations sont liées aux conflits affectant 436 femmes et deux hommes adultes, soit une augmentation par rapport au semestre précédent (406 victimes adultes).
Près de 21% de ces victimes sont attribuables à des agents de l’État (94 victimes), notamment des militaires des FARDC (76 victimes) et des agents de la police nationale (15 victimes), tandis que les combattants des différents groupes armés sont responsables de près de 79% des victimes (342 femmes et deux hommes).
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Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent des actions nécessaires, notamment traduire en justice les auteurs présumés de ces violations des droits de l’homme documentées, et sont présentées mensuellement à la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies.
Des inquiétudes soulevées par les organisations internationales sur la flambée des violences sexuelles pendant la période de confinement ou des restrictions se concrétisent malheureusement en RDC qui sort des mesures d’état d'urgence de quatre mois.
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Certes, la plupart de ces violences sexuelles sont recensées dans des zones de conflits, mais la situation provoquée par la Covid-19 a accentué les dommages un peu partout dans le pays.
Jules Ntambwe
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