Conduite par Nathalie Zaïna, l’équipe de Si Jeunesse Savait a analysé puis identifié les problèmes liés à la santé sexuelle et reproductive des adolescentes et jeunes de ce coin de la capitale, mais aussi expliqué le cadre légal de l’avortement sécurisé en RDC, repris dans l’article 14 du Protocole de Maputo.

Cette organisation féministe qui travaille pour la prise en compte de ces questions pour les jeunes, y compris les minorités sexuelles, a expliqué à ces jeunes handicapés le contenu des instruments juridiques en lien avec la santé sexuelle et reproductive, en mettant un accent particulier sur l’avortement sécurisé. Un échange participatif a permis aux bénéficiaires de connaître leurs droits sexuels et reproductif.

Pour Solange Masunga, participante à cette activité pour le compte de l’Ong ALCODEMHA, tout homme a des droits et cela de manière égale, qu’il soit handicapé ou pas.

« Nous avons été sensibilisés sur la santé sexuelle et reproductive, y compris les avortements sécurisés, car il nous arrive dans la communauté, d’être en face des jeunes filles handicapées porteuses des grossesses non désirées, et elles sont marginalisées dans la société. Le droit sexuel nous étant garanti, il était utile de s'outiller afin de venir en aide à toutes ces victimes de notre communauté », a-t-elle commenté.

A son tour, Patrick Maliani de Si Jeunesse Savait, s'est dit heureux de l'atteinte des objectifs pour cette activité.  

« Nous avons atteint notre cible, elle est sensibilisée afin de jouir de ses droits sexuels à temps utiles », a-t-il dit.

Kisenso est l'une des municipalités défavorisées de la ville où les droits sexuels et reproductifs des jeunes sont souvent bafoués.On y constate aussi plusieurs cas de grossesses non désirées et précoces chez les adolescentes.   

Cette activité, organisée en synergie avec l’Ong ALCODMHA, avec le partenariat de Monde Selon Les Femmes, est d'une grande utilité dans ces milieux reculés.

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