Contraceptif moderne : l'homme n’a que le préservatif, il doit être plus responsable

Malgré une large gamme de contraceptifs modernes sur le marché, l’homme ne peut utiliser qu’un seul, contrairement à la femme. Ce qui le place devant une grande responsabilité vis-à-vis de lui-même et de sa partenaire.
26-septembre-2020

L’humanité célèbre ce 26 septembre la journée internationale de la contraception.  Voilà une occasion de rappeler l’importance des méthodes contraceptives dans la construction d’un monde où les personnes sont en mesure de profiter d'une vie sexuelle satisfaisante et sûre, en ayant la capacité de se reproduire et de décider si elles désirent le faire, quand et comment.  

Pilules de contraception orale, implants, contraceptifs injectables, patchs contraceptifs, anneaux vaginaux, dispositifs intra-utérins, préservatifs… toute cette gamme de contraceptifs modernes est à la disposition de la femme.

Lire aussi: Kinshasa/Yvette: « Depuis que j’exige le préservatif à mon partenaire, je n’ai plus des infections récurrentes »

A part les méthodes naturelles (Retrait ou coït interrompu et calcul des périodes de fertilité) ou encore la stérilisation masculine (intervention médicale), le préservatif constitue l’unique méthode contraceptif moderne  à la disposition de l’homme. Ce qui le place devant une grande responsabilité vis-à-vis de lui-même et de sa partenaire.

Un homme qui n’utilise pas de préservatif n’a donc pas d’autres choix de contraceptifs. Ce qui l’expose à des rapports sexuels non protégés souvent à la base à des infections sexuellement transmissibles (le préservatif étant l’unique méthode qui protège aussi contre les IST), mais aussi à des grossesses non désirées. Il n’est donc pas rare dans des quartiers de Kinshasa de connaître un jeune homme célibataire, mais déjà père de plusieurs enfants malgré lui.

L’application Family Planning d’HesperianHealth Guides conseille ainsi l’homme à :


  • Se procurer des préservatifs et à les porter chaque fois qu’il va avoir un rapport sexuel
  • Soutenir sa partenaire dans son choix de méthode contraceptive
  • Prendre lui-même l’initiative de communiquer clairement avec son partenaire sur ce qui touche aux rapports sexuels, y compris la contraception
  • Se renseigner sur les diverses méthodes de contraception    

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En RDC, le taux de prévalence contraceptive moderne est passé de 6.5% en 2013 à 18% en 2019. Cette année, il devrait atteindre les 19%, selon le Plan stratégique National de la Planification familiale à vision multisectorielle  2014-2020. Mais ces efforts peuvent être remis en question par la pandémie de Covid-19 qui a fortement handicapé le circuit de distribution des intrants.

Socrate Nsimba



Commentaires

  • GI

    Girafe communication & design

    26/09/2020

    nous sommes flatté par le projet alors il faut vraiment avoir les activités sur terrain pour permettre la circulation de l'information dans l'objectif de changer le comportement merci

  • MA

    MAYUKWA

    26/09/2020

    Merci pour l'article

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